I. Le Sud Lipez


(Du 18 au 23 octobre 2016)

 

18 octobre 2016

Ce matin nous nous réveillons assez tôt. Il nous reste 20 km pour atteindre la frontière bolivienne au point Hito Cajon et 800 mètres de dénivelé.

 

Le vent souffle fort et il fait froid. Les formalités se font assez rapidement et le douanier nous octroi  royalement 60 jours parce que nous avons des enfants (sic) !

 

Les formalités pour le véhicule se font 5 km plus loin à l’entrée du parc national Avaroa. Ici aussi c’est très rapide. On remplit les documents à la main avec papier carbone. Bon voyage et au suivant. Pas de fouille ni de visite de courtoisie.

 

Nous nous acquittons ensuite de la taxe d’entrée dans la réserve naturelle qui est assez élevée ( 150 Bolivianos par personne). Nous cachons les enfants.

 

Et voilà, nous voici lancés dans la grande aventure du Sud Lipez.

 

Nous observons les Lagunes Blanca y Verde de loin car la piste est très sableuse et que, du fait du vent et de l’altitude (4300m), il fait trop froid pour une promenade à pied.

 

Nous traversons de magnifiques paysages mais le vent est très violent.

 

Nous traversons le désert de Dali et on se croirait vraiment dans un tableau de l’artiste.

En voulant s’arrêter sur le bord de la route, Les Chats s’ensablent. Première leçon du Sud Lipez : ne pas s’écarter du chemin. On les aide à sortir et partons déjeuner un peu plus loin.

Nous poursuivons jusqu’à la laguna Chalviri où se trouvent les thermes de Polques. C’est un très bel endroit. La lagune est belle et les eaux sont chaudes : ce qui est bien agréable à 4391m d’altitude. A peine arrivés, nous décidons d’en profiter d’autant que nous sommes seuls. Nous bivouaquons là. Pour l’instant, même si l’on sent la raréfaction de l’oxygène pas de problème particulier. Mais naviguer à ces altitudes est fatigant.

 

19 octobre 2016

 

 

Nous n’avons pas entendu la horde de 4*4 arriver, pourtant ils sont bien là et les thermes sont pleins.  En attendant qu’ils partent, nous déjeunons et faisons l’école. Le vent a calé est l’eau est plus chaude ce matin. C’est un vrai bonheur. Puis à 10 heures nous reprenons la route en direction de la laguna Colorada. Nous avons 44 km à parcourir. Mais il faut passer un col à 4907m. En réalité c’est plus un plateau à cette altitude qu’un col. Cela se fait plutôt bien. La route est correcte. Enfin elle n’est pas pire que la route que nous avons prise en Terre de Feu chilienne ou que certaines portions de la 40 en Argentine. Nous ne dépassons pas les 20 km/h mais cela nous va bien car on profite du paysage.

 

L’arrivée sur la lagune est magnifique. La lagune est belle. Nous prenons la piste du milieu pour nous approcher au plus près. Après une pause contemplative au bord de la lagune, nous rebroussons chemin pour bivouaquer dans le canyon afin d’être à l’abri du vent et du froid. Françoise, Laure, Tom et moi partons explorer le canyon. Nous y découvrons des viscaches et admirons le travail de l’érosion sur la roche.

 

Nous testerons même un canapé fashion mais collant !

 

Après cela, belote et dodo.

 

20 octobre 2016

 

Cette nuit la température est descendu à -7°C. Altitude : 4333m. Le chauffage a bien fonctionné et on ne s’en est pas aperçu.

Tout le monde va bien. Nous sommes prêts à repartir après l’école, histoire de laisser le temps au soleil de réchauffer la mécanique et les hommes !

 

Nous faisons une dernière halte à la laguna Colorada où nous restons à observer le paysage jusqu’à plus soif.

 

Puis nous prenons la direction de Villamar pour l’étape la plus délicate du parcours. En effet nous savons qu’il y a deux passages délicats : le premier, un chemin sableux le long de la lagune. Les Chats passent devant ; nous les suivons mais nous nous ensablons. C’est plat : on s’en sort avec les plaques de désensablage. Alors que l’on croyait être tiré d’affaires, on s’ensable à nouveau à quelques mètres du chemin en dur. Nous sommes en pente et impossible de bouger. Heureusement un 4*4 approche. Je cours vers lui, lui fais de grands signes et il se détourne de sa route. Je lui explique la situation. Le chauffeur me répond qu’ils n’ont pas le matériel pour tracter. Je lui réponds que nous avons tout ce qu’il faut et il accepte de nous aider.

 

Premier ensablement ... pour le deuxième pas d'image !
Premier ensablement ... pour le deuxième pas d'image !

Lors de la première tentative, on ne met pas les plaques de désensablage et cela ne passe pas.

 

Lors de la deuxième tentative, on met les plaques et il nous tire jusqu’à la route ferme. Nous poursuivons la route jusqu’au bout de la lagune, soit deux km plus loin. Ce seront les kilomètresles plus longs et lents du parcours et du voyage jusqu’à présent. On s’arrête pour déjeuner. Les Chats nous attendaient là.

 

On reprend la route. Des plaques de sable persistent çà et là. On grimpe à 4630m. La route est très étroite par endroit mais par chance nous ne croisons personne.

 

Le deuxième passage délicat est la descente de la Quebrada : La descente le long de la Quebrada est technique car la route est étroite et pierreuse mais à notre rythme cela passe tranquille.

 

Nous arrivons à Villamar et décidons de demander à l’hôtel Jardines de Maliku Cueva si nous pouvons stationner sur leur parking pour la nuit. Ils acceptent sans souci. Christian négocie les douches ce qui n’est pas du luxe après une telle journée !!!

 

On décide de s’accorder une pause méritée après cette bonne journée : les adultes mangent au restau pendant que les enfants regardent un dessin animé dans le camping-car.

 

21 octobre 2016

 

Le lieu où nous avons dormi est vraiment agréable. L’hôtel s’est lové dans la roche pour être à l’abri du vent. Une rivière court à ses pieds et Philippe en profite pour nettoyer son pare-brise.

Nous filons en direction de la vallée de Las Rocas où nous déjeunons avant de faire une balade au milieu de ses sculptures formées par l’érosion.

 

Nous poursuivons en direction d’Alota afin de rejoindre la « route » qui nous conduira tout droit à Uyuni. Mais avant cela nous faisons une pause auprès d’un oasis où paissent des lamas.

 

Nous nous arrêtons au milieu de nulle part pour notre dernier bivouac dans le Sud Lipez, à une centaine de km d’Uyuni. Les Chats nous rejoignent un peu plus tard. Pendant que les enfants refont la route du jour, que les gars soignent leur camping-car, Françoise et moi partons à l’assaut du cerro pour admirer le coucher de soleil.

 

22 octobre 2016

 

Ce matin, après le départ des Chats, nous avons la surprise de la visite de voyageurs suisses amis de Daniel et Marion. Ils nous ont vu de la route et se sont déroutés pour nous faire un petit coucou. C’était sympa.

23 octobre 2016

 

De San Pedro de Atacama à Uyuni nous avons effectué 460 km et consommé 60 L de diesel. Nous profitons de  notre arrivée à Uyuni pour faire les pleins : diesel ( Nous sommes revenus en Bolivie et il faut négocier les prix et faire le plein au bidon) , gaz, victuailles, graissage du camping-car avant la traversée du Salar. Les enfants s’éclatent sur le toboggan de la place.

Puis nous allons bivouaquer au cimetière des trains : le lieu est un peu glauque mais c’est un super terrain de jeu pour les enfants.

 

Dimanche nous passons la journée à nous promener dans le marché d’Uyuni et nous découvrons quelques produits inconnus que nous goutons.

 

Le soir nous rencontrons une famille française et nous décidons de partager le repas à la pizzeria Tonino devant laquelle nous bivouaquons.

 

II. Le Salar d'Uyuni

(Du 24 au 28 octobre 2016)

Ça y est nous sommes prêts à découvrir le Salar.

 

C’est à l’entrée du Salar que nous fêtons les 10 ans de Tom.

 

Puis direction l’île d’Incahuasi.

 

Et l’île Pescado. Les Chats nous y attendent et quand nous arrivons le BBQ est prêt. C’est top !

 

Ici on peut admirer les étoiles loin de toute pollution lumineuse.

 

Dernière soirée belote avec les Chats car nos routes se séparent demain et nous ne savons pas quand nous nous reverrons.

 

Les Chats partis, nous passons une dernière nuit, seuls au monde au milieu du désert de sel.

 

De retour à Uyuni, nous procédons à l’étape nettoyage du camping-car et ravitaillement avant de prendre la route pour Potosi.

 

Quelques fresques sur les murs...

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    Jean seb (jean jacques ) (mardi, 30 mai 2017 15:38)

    Coucou phil and co
    Avez vous des nouvelles de France ?
    Ici l l'issue des élections présidentielles : Emmanuel Macron est élu Président .Ce dernier à nommé Édouard Philippe premier ministre. Cela change quoi ....encore des élections législatives cette fois-ci on s'éclate ici lol Il y a eu un attentat à Paris le mois dernier ,ici ça bouge,en début de mois c'est à Manchester qu'il y eu un attentat. Chez les étranger ça remue aussi ...en Drôme /Ardèche ? ça va pas mal ...profitez bien bonne continuation ...; )